LA CHAISE
La Chaise
D’un geste lent, j’ai noué la soie japonaise autour de tes yeux.
Le tissu glisse comme une caresse sur ta peau, t’enfermant dans une obscurité délicieuse.
Abandonnée à moi, je t’ai assise sur la chaise, ta chemise entrouverte, les mains posées sur tes cuisses hérissées de desir.
Tu sens mon souffle brûlant effleurer ta gorge, descendre le long de ton cou, tourner autour de toi comme une bête qui rôde.
Mes doigts effleurent l’intérieur de tes poignets, remontent, frôlent tes paumes ouvertes… puis je viens voler un baiser au coin de tes lèvres.
Ta langue, impatiente, vient chercher la mienne, la trouve, s’enroule autour d’elle dans un soupir humide et vorace.
Je défais un à un les boutons de ta chemise, découvrant ta peau qui frissonne.
Mon haleine brûlante frôle tes seins, fait durcir tes tétons avant même que je les touche. Le bout de ma langue les effleure à peine… un cercle lent, presque cruel, puis je les aspire doucement, pour t’arracher un gémissement rauque.Ma large main se pose sur ton torse, sent ton cœur qui cogne.
Je plonge ma langue dans ta bouche, profondément, possessivement. Tu te cambres contre moi, offerte, nos langues se cherchent, se goûtent, se dévorent dans une danse sucrée et trempée de désir.
Préliminaires
Tu t’assieds au bord de la chaise, haletante.
D’un geste lent, presque révérencieux, j’écarte tes cuisses.
Ma main remonte ta jupe, découvre ta peau nue en dessous. Ta culotte blanche glisse le long de tes jambes, et s’échoue sur tes chevilles comme un drapeau de reddition.
Je m’agenouille.
Ma bouche trouve ton sexe déjà gonflé, luisant, dégoulinant d’envie.
Tu sens mon souffle chaud, je te bois. Lentement d’abord, comme on déguste un Gevrey-Chambertin.
Ma langue effleure ton clitoris, le contourne, le titille… puis plonge en toi, profonde, insatiable.
Ton nectar coule sur ma langue, chaud, épais, enivrant. Je te fouille, je te dévore, je te bois jusqu’à l’ivresse.
Tu trembles de la tête aux pieds.
Tes hanches se soulèvent, tu te cambres violemment. Ta main trouve ma queue, raide, brûlante, palpitante. Tu la serres, tu la caresses au rythme de mes coups de langue répétés.
Nos bouches se rejoignent dans un baiser obscène, trempé de toi, de moi, de nous.
Le goût de ton sexe sur mes lèvres, le goût de ma queue sur les tiennes.. On s’enivre l’un de l’autre.
Je viens te chercher
Je me redresse. Ma queue frôle tes lèvres. Tu l’ouvres, avide.
Ta langue danse autour de mon gland, le lèche, le suce, le fait gonfler sous tes caresses.
Tu me prends jusqu’au fond de ta gorge, doucement, puis plus fort, me mordillant juste assez pour me faire gronder.
Mes doigts s’enfoncent dans ta toison humide, trouvent ton entrée, s’y glissent sans demander.
Deux doigts, puis trois, je te pénètre lentement, profondément, en rythme avec ta bouche sur moi.
Tu me branles en cadence, de plus en plus vite… de plus en plus fort.
Je sens ton corps se tendre comme un arc.
J’écarte plus grand tes cuisses, mes doigts te pilonnent maintenant sans douceur, frottant ce point en toi qui te fait trembler, cogner contre tes parois, à te faire perdre la tête.
Tu gémis dans ma queue, tu baves, tu jouis déjà presque…
Je retire ton bandeau d’un geste brusque. Tes yeux, perdus, magnifiques, me supplient.
Et tu jouis violamment.
Des jets chauds, puissants, interminables jaillissent de toi, inondent ma main, trempent la chaise.
Ton corps convulse, secoué de spasmes delicieux, magnifique dans sa perte totale de contrôle.
Au même instant, tu me branles si fort que je gicle dans ta bouche, sur ta langue, dans ta gorge… tu avales tout, les yeux révulsés de plaisir.
Je me penche.
Je bois ta chatte frémissante, encore secouée de tremblements.
Nos bouches se retrouvent, trempées, sales, parfaites.
On s’embrasse longtemps, lentement, en goûtant le sel de nos orgasmes mêlés.
C’est délicieux.