The Last Dance
Depuis toujours, j’ai été divisé quant à la Tauromachie.
A travers ces images j’essaye de montrer le principe de Polarité
Ce principe implique l'idée que « tout a deux extrêmes »
Tout paradoxe peut être concilié car ce qui semble opposé n'est en fait qu'une autre partie d'une même échelle.
Les extrêmes se touchent et se confondent.
Ici, dualité entre la beauté d’un art, sa tradition et la violence des actes qui sont ilés.
Bien que la pratique date du moyen âge, le traité de tauromachie de Francisco Montes « Paquiro » publié à Madrid en 1836 érige la Corrira au rang d’art.
En France, le ministère de la Culture inscrit en janvier 2011 la tauromachie à l'inventaire du patrimoine culturel immatériel de la France.
Partagé entre le cautionnement moral et l’esthetique d’une dance avec la mort : la Tauromachie exerce un magnétisme sans fin.
Tutoyer la mort.
L’homme se confronte à son image : la masculinité essentielle, sa fertilité et sa puissance dans une dance féminine, comme une transe
Ce respect intimement lié à cette aversion sont l’équilibre auquel j’adhère aujourd’hui en vous livrant cette série.